
RITUELS,
DU BLEU,
DU CIEL

RITUELS,
DU BLEU,
DU CIEL
L E N N Y R É B É R É
VERTIGO
« Vertigo » instille au cœur des œuvres ou entre elles un trouble séducteur. Chaque image devient un reliquat d’une trame générale morcelée et silencieuse. Depuis plusieurs années, Lenny Rébéré s’est constitué un vaste atlas sous la forme d’une base de données numérique sur laquelle sont répertoriées des milliers d’images prélevées quotidiennement sur Internet. S’il y puise une partie de ses sujets, il complète ici sa sélection de photographies personnelles réalisées au cours de ses vacances. Ce mélange souligne la porosité entre micro-récits et mémoire collective dans l’écriture visuelle de l’Histoire. Paysages, corps lascifs, visages en gros plan ou plongeurs apparaissent alors telles des figures rémanentes, recelant une étrange familiarité. Indices instables du « nuage informationnel » engendré par la globalisation, où tout est prétexte à être traité puis archivé, l’artiste conduit chacune de ses images au seuil de leur cristallisation [...]. Les filtres colorés qui recouvrent les plaques de verre donnent également le ton. Ils confèrent un aspect artificiel aux représentations tout en accentuant leur effet de séduction. Ces dégradés de couleurs, comme un caprice, pervertissent les images, les voilant d’une ambiance crépusculaire, entre rêverie et mélancolie érotique.
Thomas Fort - 2021 - "Vertigo" (extrait)
VERTIGO
« Vertigo » instille au cœur des œuvres ou entre elles un trouble séducteur. Chaque image devient un reliquat d’une trame générale morcelée et silencieuse. Depuis plusieurs années, Lenny Rébéré s’est constitué un vaste atlas sous la forme d’une base de données numérique sur laquelle sont répertoriées des milliers d’images prélevées quotidiennement sur Internet. S’il y puise une partie de ses sujets, il complète ici sa sélection de photographies personnelles réalisées au cours de ses vacances. Ce mélange souligne la porosité entre micro-récits et mémoire collective dans l’écriture visuelle de l’Histoire. Paysages, corps lascifs, visages en gros plan ou plongeurs apparaissent alors telles des figures rémanentes, recelant une étrange familiarité. Indices instables du « nuage informationnel » engendré par la globalisation, où tout est prétexte à être traité puis archivé, l’artiste conduit chacune de ses images au seuil de leur cristallisation [...]. Les filtres colorés qui recouvrent les plaques de verre donnent également le ton. Ils confèrent un aspect artificiel aux représentations tout en accentuant leur effet de séduction. Ces dégradés de couleurs, comme un caprice, pervertissent les images, les voilant d’une ambiance crépusculaire, entre rêverie et mélancolie érotique.
Thomas Fort - 2021 - "Vertigo" (extrait)
VERTIGO
« Vertigo » instille au cœur des œuvres ou entre elles un trouble séducteur. Chaque image devient un reliquat d’une trame générale morcelée et silencieuse. Depuis plusieurs années, Lenny Rébéré s’est constitué un vaste atlas sous la forme d’une base de données numérique sur laquelle sont répertoriées des milliers d’images prélevées quotidiennement sur Internet. S’il y puise une partie de ses sujets, il complète ici sa sélection de photographies personnelles réalisées au cours de ses vacances. Ce mélange souligne la porosité entre micro-récits et mémoire collective dans l’écriture visuelle de l’Histoire. Paysages, corps lascifs, visages en gros plan ou plongeurs apparaissent alors telles des figures rémanentes, recelant une étrange familiarité. Indices instables du « nuage informationnel » engendré par la globalisation, où tout est prétexte à être traité puis archivé, l’artiste conduit chacune de ses images au seuil de leur cristallisation [...]. Les filtres colorés qui recouvrent les plaques de verre donnent également le ton. Ils confèrent un aspect artificiel aux représentations tout en accentuant leur effet de séduction. Ces dégradés de couleurs, comme un caprice, pervertissent les images, les voilant d’une ambiance crépusculaire, entre rêverie et mélancolie érotique.
Thomas Fort - 2021 - "Vertigo" (extrait)
VERTIGO
« Vertigo » instille au cœur des œuvres ou entre elles un trouble séducteur. Chaque image devient un reliquat d’une trame générale morcelée et silencieuse. Depuis plusieurs années, Lenny Rébéré s’est constitué un vaste atlas sous la forme d’une base de données numérique sur laquelle sont répertoriées des milliers d’images prélevées quotidiennement sur Internet. S’il y puise une partie de ses sujets, il complète ici sa sélection de photographies personnelles réalisées au cours de ses vacances. Ce mélange souligne la porosité entre micro-récits et mémoire collective dans l’écriture visuelle de l’Histoire. Paysages, corps lascifs, visages en gros plan ou plongeurs apparaissent alors telles des figures rémanentes, recelant une étrange familiarité. Indices instables du « nuage informationnel » engendré par la globalisation, où tout est prétexte à être traité puis archivé, l’artiste conduit chacune de ses images au seuil de leur cristallisation [...]. Les filtres colorés qui recouvrent les plaques de verre donnent également le ton. Ils confèrent un aspect artificiel aux représentations tout en accentuant leur effet de séduction. Ces dégradés de couleurs, comme un caprice, pervertissent les images, les voilant d’une ambiance crépusculaire, entre rêverie et mélancolie érotique.
Thomas Fort - 2021 - "Vertigo" (extrait)
VERTIGO
« Vertigo » instille au cœur des œuvres ou entre elles un trouble séducteur. Chaque image devient un reliquat d’une trame générale morcelée et silencieuse. Depuis plusieurs années, Lenny Rébéré s’est constitué un vaste atlas sous la forme d’une base de données numérique sur laquelle sont répertoriées des milliers d’images prélevées quotidiennement sur Internet. S’il y puise une partie de ses sujets, il complète ici sa sélection de photographies personnelles réalisées au cours de ses vacances. Ce mélange souligne la porosité entre micro-récits et mémoire collective dans l’écriture visuelle de l’Histoire. Paysages, corps lascifs, visages en gros plan ou plongeurs apparaissent alors telles des figures rémanentes, recelant une étrange familiarité. Indices instables du « nuage informationnel » engendré par la globalisation, où tout est prétexte à être traité puis archivé, l’artiste conduit chacune de ses images au seuil de leur cristallisation [...]. Les filtres colorés qui recouvrent les plaques de verre donnent également le ton. Ils confèrent un aspect artificiel aux représentations tout en accentuant leur effet de séduction. Ces dégradés de couleurs, comme un caprice, pervertissent les images, les voilant d’une ambiance crépusculaire, entre rêverie et mélancolie érotique.
Thomas Fort - 2021 - "Vertigo" (extrait)
VERTIGO
« Vertigo » instille au cœur des œuvres ou entre elles un trouble séducteur. Chaque image devient un reliquat d’une trame générale morcelée et silencieuse. Depuis plusieurs années, Lenny Rébéré s’est constitué un vaste atlas sous la forme d’une base de données numérique sur laquelle sont répertoriées des milliers d’images prélevées quotidiennement sur Internet. S’il y puise une partie de ses sujets, il complète ici sa sélection de photographies personnelles réalisées au cours de ses vacances. Ce mélange souligne la porosité entre micro-récits et mémoire collective dans l’écriture visuelle de l’Histoire. Paysages, corps lascifs, visages en gros plan ou plongeurs apparaissent alors telles des figures rémanentes, recelant une étrange familiarité. Indices instables du « nuage informationnel » engendré par la globalisation, où tout est prétexte à être traité puis archivé, l’artiste conduit chacune de ses images au seuil de leur cristallisation [...]. Les filtres colorés qui recouvrent les plaques de verre donnent également le ton. Ils confèrent un aspect artificiel aux représentations tout en accentuant leur effet de séduction. Ces dégradés de couleurs, comme un caprice, pervertissent les images, les voilant d’une ambiance crépusculaire, entre rêverie et mélancolie érotique.
Thomas Fort - 2021 - "Vertigo" (extrait)
VERTIGO
« Vertigo » instille au cœur des œuvres ou entre elles un trouble séducteur. Chaque image devient un reliquat d’une trame générale morcelée et silencieuse. Depuis plusieurs années, Lenny Rébéré s’est constitué un vaste atlas sous la forme d’une base de données numérique sur laquelle sont répertoriées des milliers d’images prélevées quotidiennement sur Internet. S’il y puise une partie de ses sujets, il complète ici sa sélection de photographies personnelles réalisées au cours de ses vacances. Ce mélange souligne la porosité entre micro-récits et mémoire collective dans l’écriture visuelle de l’Histoire. Paysages, corps lascifs, visages en gros plan ou plongeurs apparaissent alors telles des figures rémanentes, recelant une étrange familiarité. Indices instables du « nuage informationnel » engendré par la globalisation, où tout est prétexte à être traité puis archivé, l’artiste conduit chacune de ses images au seuil de leur cristallisation [...]. Les filtres colorés qui recouvrent les plaques de verre donnent également le ton. Ils confèrent un aspect artificiel aux représentations tout en accentuant leur effet de séduction. Ces dégradés de couleurs, comme un caprice, pervertissent les images, les voilant d’une ambiance crépusculaire, entre rêverie et mélancolie érotique.
Thomas Fort - 2021 - "Vertigo" (extrait)
GALAXY
Dorénavant, un seul clic permet de voyager à travers le globe : des webcams placées à divers endroits permettent cette déambulation immobile. «Galaxy» est au départ le nom d’un bar à l’enseigne tapageuse visible sous la lentille attentive de l’une de ces nombreuses webcams. Le projet se compose d’une grande pièce en verre brisé et d’un ensemble de plusieurs écrans, sur lesquels sont diffusés des extraits vidéo provenants de cette webcam live installée dans une rue passante à l’autre bout du monde, consultable 24h/24 et gratuitement sur Internet.
Après une captation le temps d’une nuit via l’écran d’ordinateur, puis de la diffusion fragmentée de ces enregistrements, il parvient alors aux yeux du spectateur des interactions d’anonymes mis hors-contexte, qui prennent soudainement une dimension presque documentaire. Des rapports supposés de séduction, d’amitié, de haine ou de violence, nous parviennent comme un nouveau monde nocturne contracté, prêt à être décrypté.
Dans un second temps, certaines scènes de ces enregistrements ont été isolées puis intégrées à des miroirs (verres gravés et encrés au revers) prenant la forme de micros-récits. Jouant d’une mise en abyme qui dédouble l’espace de réception de ces images, Galaxy place alors le spectateur non plus devant, mais de l’autre côté de l’écran, tout en nous signalant la fragilité et l’ambiguïté du rapport au monde que nous offre ces nouveaux outils numériques basés sur des échanges à sens unique de regardeur (devenu voyeur) à observé.
Alors, c’est toute une ethnographie contemporaine qui se dessine, non plus témoignage extérieur mais images de l’intérieur, réflexives. Et il faut parfois, par un basculement qui nous échappe, que s’opère une dissociation, que l’on retourne l’écran de verre pour que soit restitué au moment son espace, son volume. Que l’on se voit voir. Le regard sort de son champ purement visuel, sollicite la mémoire, s’expose à notre acuité. L’image fugitive qui nous saisit a la violente netteté d’une prise de conscience : on la réalise, on la déploie.
Et c’est ce déploiement de l’expérience dans ce décollement que l’on appelle image, comme le langage, symptôme d’une immensité discrète.
Lenny Rébéré - 2019





2019, miroir gravé et encré, 11 x 11 cm

2019, miroir gravé et encré, 40 x 40 cm

2019, miroir gravé et encré, 11 x 11 cm

2019, miroir gravé et encré, 11 x 11 cm